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Bien-être et Santé

les différents types de mémoire

Posté par Christiane GIRAUD
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Notre mémoire a plusieurs facettes. Voici quelques infos pour vous y retrouver...



1 – La mémoire à long terme : c’est celle qui nous intéresse le plus, car elle nous est utile dans de très nombreux cas. Et de fait, elle est aussi plus complexe. Elle regroupe à la fois nos souvenirs personnels, la culture générale que nous avons en commun avec nos contemporains, nos aptitudes physiques (faire du vélo, jouer du piano… ), ce que nous avons appris volontairement au cours de notre vie (écrire, cuisiner…) et toutes les notions que nous avons acquises sans même nous en rendre compte, comme le langage. C’est pour différencier tous ces éléments que de nombreux chercheurs ont établi des sous-catégories.

 2 – La mémoire à court terme : elle nous permet de retenir une information pour un temps très court. Comme un chiffre pendant qu’on procède à un calcul mental ou un numéro de téléphone qui ne fait pas partie des numéros que l’on utilise souvent. On le lit dans un mail par exemple, et on le retient le temps de le composer sur notre clavier. Ces informations sont aussitôt oubliées car on n’a pas besoin de s’encombrer la mémoire avec plus longtemps !

 3 – la mémoire implicite (ou procédurale) : elle est implicite parce que, au contraire de la mémoire explicite, elle est automatique et non consciente. Elle nous permet de mémoriser les différents gestes ou procédures que nous sommes ensuite, une fois la période d’apprentissage passée, capables de reproduire sans effort particulier, que l’on se soit donné beaucoup de mal pour les acquérir (ex : les longues heures de cours et de pratique pour apprendre à jouer du violon) ou au contraire, qu’ils aient été acquis sans effort conscient (comme un jeune enfant qui apprend à se servir d’un couteau et d’une fourchette).

 4 – La mémoire lexicale : elle nous aide à choisir les bons mots pour nous exprimer. Cette mémoire a la particularité de stocker tous les « fichiers mots » comme une grande bibliothèque.

 5 – La mémoire prospective : c’est la mémoire des intentions. Elle est souvent décrite comme la mémoire orientée vers le futur. Grâce à elle, nous gardons en tête ce que l’on devra faire plus tard, que ce soit demain ou dans quelques jours, par exemple se souvenir de passer chercher un vêtement au pressing ou prendre un rendez-vous chez le coiffeur.

 QUAND LA MEMOIRE DERAILLE ….

  • On va chercher un objet dans une pièce mais une fois sur place, impossible de se souvenir de quel objet il s’agit. En général, si l’on retourne là où on se trouvait au départ et que l’on force un peu son attention, le souvenir revient illico presto. Il s’agit là d’un manque d’attention. Idem lorsqu’on nous dit quelque chose et qu’au final, on zappe une partie du propos de l’interlocuteur ; on a tout simplement manqué de motivation, de concentration et d’attention pour enregistrer l’information.
  • De même, un trou de mémoire (moment d’une durée précise où les souvenirs ne sont pas fabriqués) qui peut être lié à une émotion particulièrement forte, un accident grave, un traumatisme crânien, à une trop forte consommation d’alcool ou à la prise de certains calmants ; Parfois aussi, il correspond à la difficulté à retrouver une information au moment où on en aurait besoin. Par exemple, le nom de quelqu’un que l’on croise dans la rue ; souvent, on connaît ce nom et on a l’impression de l’avoir sur le bout de la langue. Ce problème s’appelle « trouble de l’évocation du nom » et il est physiologique après 50 ans, accentué par la fatigue, l’anxiété, le stress ou le surmenage.

 QUE SE PASSE-T-IL QUAND ON OUBLIE ?

  • Quand on a l’impression de revivre une situation, c’est qu’elle a existé et qu’on l’a oubliée ?

Ce sentiment étrange de revivre un évènement pour la seconde fois, le déjà vu, est une paramnésie. Pour les neurologues, il s’agit d’un disfonctionnement de notre mémoire. D’autres scientifiques évoquent plutôt un trouble de l’attention ; quand on est inattentif à une situation, on enregistre la scène inconsciemment et l’on en reprend conscience l’instant d’après, ce qui donne l’impression qu’elle est plus ancienne.

  • J’ai un vrai problème avec les prénoms : un oubli fréquent alors que la mémoire doit mettre en route ses capacités d’analyse. Ces dernières étant fortement impactées par la fatigue, le stress, l’anxiété.
  • J’oublie où j’ai rangé mes clefs, mon téléphone, mes lunettes, etc. : ce type d’oubli est souvent lié à un manque d’attention, un défaut au moment de l’encodage de l’information dans notre cerveau. Ma bonne stratégie : une jolie boite, toujours placée au même endroit, dans laquelle on dépose les clefs, le téléphone, les lunettes…
  • Je ne me souviens jamais des choses qui ne me passionnent pas alors que j’en ai parfois besoin :

C’est parfaitement logique. D’une part, parce que notre attention est meilleure lorsque l’on est intéressé, mais aussi parce que lorsque les informations nous passionnent, il y a de grandes chances qu’elles aient un rapport avec d’autres déjà mémorisées. C’est pourquoi, quand nous avons besoin de mémoriser certaines informations plutôt rébarbatives, il faut pour cela travailler plus : faire des fiches, des mémos, apprendre par cœur, réviser, etc…

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