Et si c’était la thyroïde ? - Bien-être et Santé - Articles - Conseil des Sages de Sainte-Geneviève-des-Bois



Bien-être et Santé

Et si c’était la thyroïde ?

Posté par Christiane GIRAUD
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C’est une petite glande qui peut devenir paresseuse ou, au contraire, s’emballer. Lorsqu’elle se dérègle, le corps entier est déstabilisé. Pourquoi ces dysfonctionnements ? Quels sont les signes à repérer ?



Des nuits sans repos, une silhouette qui se modifie sans raison, des troubles de l’humeur ou de la digestion inexpliqués… Quand des symptômes persistent malgré une prise en charge adéquate, il est temps de penser à cette petite glande en forme de papillon, située à la base du cou. Elle ne mesure pas plus de 5 cm et pourtant, en fabriquant des hormones essentielles à la bonne marche de nombreuses fonctions vitales, elle est le véritable chef d’orchestre de notre organisme. La thyroïde produit les hormones T3 et T4 qui, une fois libérées dans le sang, assurent la régulation de la température corporelle, de la fréquence cardiaque, de la production d’énergie, d’un bon sommeil…

En France, environ 15 % de la population est concernée par un trouble thyroïdien, le plus souvent sans le savoir, tant les symptômes sont variés.

Pourquoi la thyroïde se met-elle soudainement dans tous ses états ? La première explication est d’ordre génétique. Voilà pourquoi avoir un proche parent atteint par un dysfonctionnement de la thyroïde doit pousser à être particulièrement vigilant face à ces symptômes. Ne pas hésiter à consulter son médecin traitant en évoquant les antécédents familiaux.

Autre paramètre augmentant la possibilité d’être concerné : le fait d’être une femme. La puberté, la grossesse et la ménopause sont des périodes de la vie exposant davantage à des dérèglements. Les troubles féminins sont sept fois plus fréquents que chez les hommes.

D’autres facteurs déclenchants sont aussi identifiés : un déficit ou un excès en iode, et la prise de médicaments provoquant une surcharge de ce minéral, tel l’amiodarone (prescrit en cas de troubles du rythme cardiaque), des interférons (en cas d’hépatites chroniques) ou encore de lithium (utilisé dans les maladies bipolaires). Certaines maladies auto-immunes, le tabagisme et un stress important augmentent également les risques de développer un trouble.

EN PREVENTION :

Pour favoriser le bon fonctionnement de cette petite glande :

  • Manger régulièrement du poisson et des fruits de mer, notamment du crabe. Riches en iode et en sélénium, ils participent à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Si nécessaire, prendre des compléments alimentaires.
  • Arrêter de fumer. La nicotine et les substances contenues dans le tabac gênent l’absorption de l’iode dans l’organisme.
  • Pratiquer régulièrement une activité physique et/ou de la relaxation pour éviter le stress, facteur de risque.

 

Source : Notre Temps

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