Des vins d'Alsace aux grands crus bordelais, en passant par la Vallée du Rhône, Philippe Faure-Brac, Meilleur Sommelier du Monde 1992, nous invite à un tour de France des vins et des vignobles. Avec 4,2 milliards de litres de vin produits en 2019, la France tient la 2ème place des plus grands producteurs de vins au monde en volume après l'Italie selon la CNIV. Alors comment s'y retrouver dans ce paysage où les sols, cépages et expositions donnent à chaque vin des notes singulières ? Philippe Faure-Brac, Meilleur Sommelier du Monde en 1992 et président de l'Union de la sommellerie française nous invite à la redécouverte des grands vignobles et vins d'appellations français. Le vignoble d'Alsace, situé au pied du massif des Vosges, est la première région viticole dans laquelle Philippe-Faure Brac a eu « la chance » de s'y rendre avec son père, excepté la Provence, sa région natale. En Alsace, 90% des 150 millions de bouteilles produites chaque année sont des vins blancs selon le Conseil interprofessionnel des vins d’Alsace. « C'est un vignoble juste fantastique avec ses vins blancs comme le riesling, qui est pour moi l'un des plus grands cépages et l'un des fleurons. »  Plus rares, ses vins rouges et ses vendanges tardives « sont à découvrir » selon Philippe Faure-Brac, sans oublier les pinots noirs, qui sont « de plus en plus intéressants avec l'évolution du climat ». Pour ce vignoble célèbre à travers le monde, Philippe Faure-Brac a différents coups de cœur. « J'ai envie d'aller partout, assume-t-il. Mais, j'ai une passion pour les Pessac-Léognan. J'adore ce vignoble qui est le plus ancien, situé juste au sud de la ville de Bordeaux. » Pour Philippe Faure-Brac, le vignoble de Pomerol, couvrant un petit territoire de 813 hectares au cœur du vignoble du Libournais, a de son côté des vins « d'une élégance rare ». « J'aime beaucoup les Pauillac, ils ont une personnalité. Les Saint-Julien avec leur finesse, ou les Margaux. Je ne peux pas tous les citer car il y a soixante appellations à Bordeaux ». Outre les vins rouges, dont les cabernets et merlots « qui donnent de bons résultats », le Meilleur Sommelier du Monde 1992 ne fait pas abstraction des vins blancs qui ne représentent que 10% de la production des vins de Bordeaux. « Le sauvignon et les sémillons donnent des blancs secs extraordinaires dans les graves, notamment Pessac-Léognan en tête, mais également l'Entre-deux-Mers avec des rapports qualité-prix extraordinaires ». « En termes d'image, il y a eu des hauts débats, mais j'ai l'impression que le Bordeaux, en termes de qualité, s'est remis en cause avec une approche bio et plus écoresponsable. »  Il souligne un « sacré boulot » et une certaine renaissance du vignoble, indiquant avoir redécouvert le Bordeaux. « Pour nous sommeliers, ça devient presque un peu tendance de proposer des Bordeaux car il y a eu une période un peu plus compliquée, qui je l'espère pour Bordeaux, est derrière elle. » Situé à l'extrême sud de la Bourgogne, le vignoble du Beaujolais est indissociable du cépage gamay où il représente 97% de la production. En janvier 2022, le titre de « Meilleur Gamay du Monde » avait été décerné au Brouilly du domaine viticole de Nicolas Boudeau, situé à Odenas (69) dans le Beaujolais. Pour Philippe Faure-Brac, il s'agit avant tout d'un vin accessible « un peu à l'image de la France » et pour lequel il a un affect particulier. Il insiste, le Beaujolais ne se résume pas uniquement au fameux 3ème jeudi du mois de novembre, marquant ainsi la traditionnelle journée du Beaujolais nouveau. Les crus du Beaujolais, principalement implantés au nord du vignoble, « reviennent au galop » selon lui. « Le climat aide, car le gamay est un cépage qui a parfois tendance à être un peu acidulé, précise-t-il. Or avec l'évolution du climat, les gamays sont plus généreux et donnent des vins d'une gourmandise absolue ». Alors que les Morgons, les Moulin-à -vent n'ont plus de secrets pour les grands amateurs de vins, les Chénas, les Juliénas, les Saint-Amour, les Brouilly ou les Côte-de-Brouilly se démarquent par leur accessibilité et leur conservation. « Tous ces crus du Beaujolais sont très imagés. S'il on se balade dans les Monts du Beaujolais avec un vélo et un petit moteur, [...] c'est juste extraordinaire. »  Philippe Faure-Brac souligne une complémentarité du vignoble bourguignon « juste inimaginable, même compliquée, voire complexe, c'est une mosaïque absolue des terroirs. Une sorte de marqueterie extrêmement bien dessinée depuis l'époque monastique », dont les pinot noirs de la Côte-de-Nuits, les chardonnay de la Côte de Beaune ou de la région de Chablis « sont des vins que le monde entier nous envie ». La région produit 1,43 million d'hectolitres de vins en moyenne avec ses 84 appellations d'origine contrôlées, selon le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne. « Comme tout le monde nous les envies et que tout le monde les achète, c'est un ancêtre un petit peu plus inaccessible en ce moment », affirme-t-il. « La Bourgogne est une mosaïque absolue des terroirs. Une sorte de marqueterie extrêmement bien dessinée depuis l'époque monastique. »  Pour Philippe Faure-Brac, ce petit vignoble du Bugey, n'excédant pas les 460 hectares dans l'Ain, « fait partie de ces appellations assez méconnues du grand public qui méritent d'être redécouvertes ». Le vignoble produit principalement des vins rosés qui représentent pas moins de 48% de sa production de vins selon le Syndicat des vins du Bugey. Le climat l'aide à produire de « jolis chardonnay et des pinots intéressants ». La gastronomie locale du pays des Dombes « donne des accords intéressants », avec des vins aux prix très accessibles. Le Champagne, l'un des vins les plus prestigieux au monde, s'affiche comme l'ambassadeur des effervescents présent à chaque célébration. Le vignoble de Champagne « a fait sa révolution » selon Philippe Faure-Brac. Il tient dorénavant à faire la part belle aux vignerons indépendants « ces fameux récoltants-manipulants » qui ont produit plus de 86 millions de bouteilles en France, soit plus d'un tiers de la production viticole de Champagne en 2021. « Les vignerons indépendants font aujourd'hui des vins juste incroyables avec une vraie démarche à la fois de qualité et d'originalité »  Le Champagne est à redécouvrir « à table, le chardonnay plutôt à l'apéritif et enfin le pinot noir ou le meunier au cœur du repas ». Philippe Faure-Brac souligne le fait qu'il soit désormais un vrai vin, et plus uniquement « une boisson effervescente qu'on va servir l'apéritif ». Natif de Marseille, ville « dans laquelle il y a beaucoup de corses », Philippe Faure-Brac est amoureux du vignoble corse. Les années 1990 ont marqué une profonde remise en cause de la stratégie du vignoble. Pour Philippe Faure-Brac, le sciacarello est un cépage rouge « tendre en couleur » mais fort en personnalité, tandis que le nielluccio apporte une vibration et une énergie intéressante. Le vermentino, le biancu gentile et d'autres cépages plus rares donnent des vins « avec beaucoup de personnalité » selon lui. « Il faut dire qu'en Corse, la personnalité on sait ce que c'est ! » ajoute-t-il, affirmant que la gastronomie corse aide à promouvoir la qualité des vins de l'île de Beauté. Il souligne également la particularité de certains de ses vins corses dans lesquelles une « dimension marine » se retrouve. « Elle se sent à deux moments : dans les notes un peu iodées que l'on perçoit olfactivement parlant. Elle se perçoit en fin de bouche par une certaine salinité. » Très puissant au goût, très aromatique, très miellé ou encore « très noix », Philippe Faure-Brac ne manque pas d'éléments pour caractériser le vin jaune, issu d'un unique cépage caractéristique du Jura : le savagnin. « En bouche, c'est d'une attaque et d'une franchise presque déroutante. On s'attend à un vin moelleux, alors qu'il s'avère très sec. » Il recommande de l'associer avec « des plats typiques » comme la poularde, ou encore avec du comté. L'origine d'une partie de sa famille du Jura et sa découverte « d'une façon un peu violente » du vin jaune, ont nourri sa faiblesse pour l'un des plus petits vignobles de France. Le vignoble jurassien représente près de 2 080 hectares de vignes sur les départements du Jura, de Haute-Saône et du Doubs, dont deux hectares sur trois environ seraient plantés en cépage blanc. « En bouche, c'est d'une attaque et d'une franchise presque déroutante. On s'attend à un vin moelleux, alors qu'il s'avère très sec. »  Le vignoble du Languedoc-Roussillon est un vignoble historique, datant de la Gaule narbonnaise. « Ce vin a donné naissance à une réputation qui est très ancienne, à l'époque gallo-romaine » confie Philippe Faure-Brac. Le Languedoc compte près de 240 000 hectares de vignes, dont plus d'un tiers en AOC répartis sur quatre départements du sud de la France. Il est l'un des plus vastes vignobles de France. Durant son histoire, le vignoble a proposé du vin destiné aux soldats « surtout au moment de la Première Guerre mondiale » selon le sommelier. Le vignoble produit principalement des vins rosés qui représentent 52% de sa production ainsi que des vins rouges et une faible de part de vin blanc. Selon Philippe Faure-Brac, le vignoble du Languedoc-Roussillon a été pendant très longtemps un réservoir viticole de vins d'entrée de gamme « où la seule référence était le degré-hecto. On produisait beaucoup avec un degré suffisant pour pouvoir faire du volume. Cela a apporté beaucoup de richesses à cette région car cela faisait une grosse activité ». « On produisait beaucoup avec un degré suffisant pour pouvoir faire du volume. Cela a apporté beaucoup de richesses à cette région car cela faisait une grosse activité. »  Il souligne son intérêt particulier pour les vignobles « qualitativement remarquables » du pic Saint-Loup, du Montpeyroux, du massif de la Clape ou encore des Corbières. « D'ailleurs, le marché national et international ne s'y trompe pas, puisque ces vins progressent en termes de qualité mais également en commercialisation » ajoute-t-il. Avec les vignobles du Bugey et du Jura, le vignoble de Lorraine représente l'un des plus petits vignobles de France du haut de ses 180 hectares de vignes situées principalement sur les côtes de Meuse et de Moselle. Philippe Faure-Brac tient à faire valoir les vins AOC historiques tel que le Côtes-de-Toul ou Gris-de-Toul qui est un vin « très agréable ». En Moselle, il remarque des blancs « très intéressants » du côté de Metz, notamment à base d'auxerrois, de riesling ou de chardonnay, voire de pinot noir. « Voilà comme quoi le climat permet effectivement des choses un peu inattendues qui sont de plus en plus qualitatives » ajoute-t-il. « Du mont Gerbier-de-Jonc jusqu'à Nantes, il y a de quoi parcourir la Loire ! », clame Philippe Faure-Brac. Le vignoble de la Vallée de la Loire représente près 70 000 hectares de vignes, dont plus de 50 000 hectares en AOC. La Loire se caractérise par une très vaste zone de production viticole, du Nivernais, connu pour son Sancerre, aux vignobles nantais. « Le Sancerre est sûrement aujourd'hui parmi les vins français les plus connus au monde et le sauvignon doit sa notoriété mondiale au Sancerre », affirme-t-il. « Le Sancerre est sûrement aujourd'hui parmi les vins français les plus connus au monde et le sauvignon doit sa notoriété mondiale au Sancerre. »  Pour Philippe Faure-Brac, le Pouilly-Fumé, produit sur la commune de Pouilly-sur-Loire, dans la Nièvre, « n'a pas à rougir ». « Les Quincy et les Menetou-Salon ou les Reuilly, sont très intéressants et là c'est le fief du sauvignon, précise-t-il. Ensuite, il y a la Touraine avec un peu de sauvignon également, mais surtout du chenin. Des appellations comme Vouvray, Montlouis ou encore Chinon sont très intéressantes ». Le Meilleur Sommelier du Monde souligne la présence notoire de « grands cabernets » dans l'Anjou, et plus particulièrement du côté de Saumur. « Il y a notamment le Saumur-Champigny qui est un vrai grand vignoble, affirme Philippe Faure-Brac. Même s'il y a une époque, on le voyait un peu comme un petit vin à boire frais ». Dans le pays nantais, on redécouvre le Muscadet : « Il était considéré comme un vin très entrée de gamme, même s'il y en a encore, mais il y a aussi ce qu'on appelle les crus du Muscadet. Clisson est un bon exemple, Gorges, Goulaines ou encore Vallet qui ont des contraintes d'élaboration qui permettent d'avoir des vins plus denses plus structurées, plus savoureux et plus longs en bouche, avec toujours cette personnalité spécifique du vignoble marin. ». Philippe Faure-Brac, originaire de Marseille, a baigné dans les vins de Provence. « J'en ai une affection particulière. J'adore les vins de Bandol par exemple. C'est pour moi, la grande appellation de Provence. » Le vignoble de Provence est mondialement connu pour sa production de vins rosés. Près de 150 millions de bouteilles AOC ont été commercialisées en 2020, soit plus d'un tiers de la production nationale de vins rosés et 4,2% dans le monde. « Il s'agit sûrement de l'un des plus anciens vignobles structurés de la France d'aujourd'hui. La viticulture s'étant développée par la Méditerranée, la Provence d'aujourd'hui et le comté niçois d'avant bénéficient de ces expériences depuis très longtemps. »  Philippe Faure-Brac y tient, il n'y a pas uniquement des vins rosés en Provence : « On parle toujours du rosé, mais les rouges sont très intéressants. Le Mourvèdre donne des vins de garde incroyables et les blancs également notamment avec la Clairette, un cépage qu'on redécouvre aujourd'hui. Il donne des vins d'une belle capacité de garde et est d'accords gastronomiques intéressants ». À côté d'Aix, l'appellation Palette « donne des blancs remarquables » selon Philippe Faure-Brac, ajoutant également les douze domaines des vins de Cassis, première appellation d'origine contrôlée (AOC) reconnue en Provence en 1936. « Il y a les embruns marins qui arrivent, les courants frais de ces fjords qu'on appelle les Calanques, mais d'eau profonde, avec des sources marines qui apportent de la fraîcheur ». Le vignoble de la Vallée du Rhône s'étend de Vienne, dans l'Isère, jusqu'à Avignon dans le Vaucluse, et représente 66 572 hectares de vignes. Le vignoble a produit plus de 2,71 millions d'hectolitres de vin sur l'année 2020, porté par des appellations prestigieuses comme le Châteauneuf-du-Pape ou Condrieu. Toutefois, Philippe Faure-Brac a un lien très particulier qu'il aime rappeler avec le Beaumes-de-Venise, dégusté lors d'une balade sur le Mont Ventoux. « Celui-ci est sûrement le premier verre de vin que j'ai goûté dans ma vie. Un souvenir dont je suis toujours très ému de ce muscat de Beaumes-de-Venise, dégusté avec mon père lorsque j'étais adolescent », confie-t-il. « Celui-ci est sûrement le premier verre de vin que j'ai goûté dans ma vie. Un souvenir dont je suis toujours très ému de ce muscat de Beaumes-de-Venise, dégusté avec mon père lorsque j'étais adolescent. »  Philippe Faure-Brac remarque une majorité de mono-cépages avec de grandes appellations telles que Côte-Rôtie ou Hermitage. « Il y a également des vins très intéressants à découvrir ou à redécouvrir, tels que les vins de Seyssuel, de Saint-Joseph, de Cornas ou encore de Saint-Péray et de Crozes-Hermitage, plus accessibles en prix. » Les vins de Savoie se caractérisent par une consommation exclusivement locale et nationale, avec seulement 5% de vente à l'étranger. « Il y a plein de stations d'hiver, et de plus en plus d'été, qui permettent d'absorber une bonne partie de la production locale » confie Philippe Faure-Brac. Le vignoble savoyard s'étend sur près de 2 200 hectares de vignes environ, principalement dans les départements de Savoie et de Haute-Savoie, ainsi que deux communes de l'Ain et une commune de l'Isère voisine. Chaque année, 15 millions de bouteilles de vins de Savoie sont écoulées, majoritairement des vins blancs. Philippe Faure-Brac insiste, il faut cesser de limiter les vins de Savoie à leur association avec la raclette ou de la fondue « même si cela marche très bien ». « Les vins de Savoie sont devenus de vrais vins gastronomiques. On peut les associer avec de jolis poissons ou des volailles extraordinaires ». « Les vins de Savoie sont devenus de vrais vins gastronomiques. On peut les associer avec de jolis poissons ou des volailles extraordinaires. »  Pour Philippe Faure-Brac, les vignobles du Sud-Ouest sont influencés par le Piémont pyrénéen, donnant des vins « plutôt rouges sur un fruité très original et souvent un peu fruité épicé » tels que ceux de Gaillac ou de Fronton. Avec les Cahors ou les Madiran, la région arbore des vins « plus denses, plus structurés, mais qui ne manquent pas d'élégance ». Le vignoble apparaît alors comme « une constellation de vignobles n’ayant pas d’unité géographique ou climatique » pour l'Institut français de la vigne et du vin. Il serait notamment le berceau de 130 variétés de cépages traditionnels connus. Le Sud-Ouest est la quatrième région viticole de France avec près de 3,3 millions d'hectolitres de vins commercialisés, dont 1,1 million d'hectolitres de vins AOC. Le chai de vinification du domaine Brana sur les pentes de l'Arradoy au cœur du vignoble d'Irouléguy dans le Pays basque. • © Jean-Daniel Chopin / MaxPPP Philippe Faure-Brac révèle également un attachement particulier pour le Jurançon sec, qui « se conserve très bien avec ce côté un peu truffé qu'on obtient au bout de quelques années ». Pour l'Interprofession des vins du Sud-Ouest, cet arôme de truffe peut être retrouvé plus à l'ouest, dans le Pacherenc-du-Vic-Bilh, les vins de Saint-Mont ou encore l'Irouléguy, l'un des plus petits vignobles AOC de France et l'unique du Pays basque français. « C'est une région viticole dans laquelle il y a encore beaucoup de choses à découvrir et surtout qui reste très accessible pour le consommateur eu égard au prix de vente proposé » conclut-il. « C'est une région viticole dans laquelle il y a encore beaucoup de choses à découvrir et surtout qui reste très accessible pour le consommateur eu égard au prix de vente proposé. »  Alors quel est le meilleur vin de France ? Libre à vous de vous faire votre opinion, en partant par exemple à la découverte des vignobles et vins de nos régions. Près de dix millions de Français et étrangers font chaque année le choix de l'œnotourisme. De l'incontournable visite de caves et de vignobles à la dégustation de crus, cette pratique stimulerait l'économie française et accroîtrait la fréquentation des régions viticoles. De plus, si vous êtes un adepte de randonnée, vous ne serez pas en reste. Dans le Beaujolais, les collines aux airs de Toscane et parsemées de villages et de châteaux ne sont pas à négliger. « On parle beaucoup d'œnotourisme aujourd'hui quand on se balade, note Philippe Faure-Brac. Alors, si on a un vélo et qu'on est sportif ou avec un petit moteur, [le Beaujolais], c'est franchement juste extraordinaire ». Les œnotouristes représentent ainsi une dépense globale de plus de 5 milliards d'euros selon l'Agence de développement touristique de la France. « Si on a un vélo et qu'on est sportif ou avec un petit moteur, le Beaujolais, c'est franchement juste extraordinaire »  Cette année, Philippe Faure-Brac est aux commandes de l'édition 2023 du concours du Meilleur Sommelier du Monde, dont la France est cette année le pays-hôte. Les Vins d'Alsace
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