Cette expression, apparue au début du Moyen Age, est issue de la popularité des deux aliments. À l’époque, ils faisaient partie des fruits secs le plus souvent consommés par les chrétiens lors du Carême. Le raisin était considéré comme un mets raffiné et donc très apprécié, tandis que la figue…
était beaucoup plus courante et bon marché, sa forme étant souvent comparée à celle d’un excrément d’animal.
Il arrivait donc que les marchands ajoutaient des morceaux de figues, lourds et peu chers, dans les raisins secs qu’ils vendaient afin de duper les clients. On disait donc qu’une situation ou un comportement ambigu était "moitié-figue, moitié-raisin". Puis le terme "moitié" a été simplifié en "mi" au XVIIIe siècle.