Au XIVe siècle, le jeudi était, comme le dimanche, un jour gras, c’est à dire un jour de fête, où l’on pouvait manger tout ce qu'on voulait à volonté. Le lendemain, vendredi, il fallait jeûner ou ne manger que des aliments maigres, comme le poisson. À cette époque, on employait l'expression "la semaine des deux jeudis" quand on voulait dire "jamais", elle fait allusion à une semaine,
idéale et imaginaire, qui contiendrait deux jeudis.
Au XVIe siècle, sans autre raison que celle d'exagérer, l'expression se transforme et devient "la semaine des trois jeudis". On veut probablement s'assurer que l'interlocuteur comprenne bien que la chose est
impossible, que cette chose n'arrivera vraiment jamais !
L'expression "la semaine des quatre jeudis" est apparue plus tard au milieu du XIXe siècle.
La semaine des 4 jeudis