Depuis 2021, certains appareils électriques et électroniques doivent afficher un indice de réparabilité.
L’indice note ainsi sur 10 la capacité de certains produits que l’on achète à être réparés… ou pas. Cette notation a été mise en place dans le cadre de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (dite loi AGEC).
A sa création, cette note devait être apposée sous forme de logo sur 5 types d’équipements électriques ou électroniques :
A partir du 4 novembre 2022, elle est exigée pour 4 nouvelles familles de produits :
Que ce soit en ligne ou en magasin, les produits concernés doivent afficher clairement leur note sur leur emballage ou la fiche produit. Vous retrouverez ainsi la note sur 10 sur des logos colorés allant du rouge vif pour les produits non réparables au vert foncé pour les produits facilement réparables.
Ce sont les fabricants eux-mêmes qui vont calculer la note globale selon un barème qui détermine précisément par décret les critères pour chaque catégorie de produit.
Il y a 4 critères principaux :
A peine en place, cet indice est déjà remis en cause avec notamment une alerte de UFC-Que Choisir dans un rapport publié en 2021. « Notre analyse démontre que l’indice pèche tant dans sa construction par les pouvoirs publics que dans sa diffusion par les distributeurs » écrit l’association.
En 2024, la loi-anti-gaspillage pour une économie circulaire prévoit que l’indice de réparabilité devienne un indice de durabilité, notamment grâce à l’ajout de nouveaux critères comme la robustesse ou la fiabilité des produits.
Source : Notre temps