Le bouchon de champagne doit être plus large que le goulot de la bouteille. Comme il est impossible de tailler un bouchon de cette taille en un seul morceau de liège, il est constitué de plusieurs couches...
D’abord, un agglomérat de particules de liège collées, puis 1 à 3 rondelles de liège, le plus plein et le plus lisse possible, pour obtenir la meilleure étanchéité. La partie inférieure du bouchon, composée de liège naturel plus dur pour résister à la pression, est quant à elle ramollie pour pouvoir être compressée et enfoncée dans le goulot de la bouteille. Une fois en contact avec le gaz, elle prend cette forme de champignon. On dit alors que le bouchon juponne, empêchant les bulles de champagne de se libérer. A noter que la pression y est trois fois supérieure à celle des pneus d’une voiture !
La découverte du rôle primordial du bouchon de liège, née au début du XVIIIème siècle, est due au célèbre moine bénédictin, Dom Pérignon, qui apprit les propriétés élastiques du liège. C’est ainsi qu’il remplaça les bondons de bois, enveloppés de feuilles de chanvre huilées, utilisés pour fermer les bouteilles, qui sautaient régulièrement sous l’effet de la pression