Avec un peu de patience et un minimum d’entraînement, il n’est pas si compliqué de les décrypter et d’éviter de tomber dans les pièges nutritionnels qu’elles nous tendent.
Les labels sont très prisés des consommateurs et censés garantir la qualité des denrées alimentaires que nous mettons dans nos caddies. Pourtant, ils ne se valent pas tous.
1 - CEUX A SUIVREÂ :
AB (français) et EUROFEUILLE (au niveau européen). Le bio offre des garanties : pas de pesticides ni d‘OGM (sous le seuil de tolérance de 0.9 %). Mais un produit transformé peut contenir jusqu’à 5 % d’ingrédients non bio. Et le bio n’est pas synonyme d’équilibre nutritionnel (comme les gâteaux et chips très transformés…). Sur certains produits comme le lait, il est toujours bon de varier les marques ou les provenances afin de limiter le risque de contamination aux toxines et PCB dans les sols pâturés par les bêtes. Les labels Demeter ou Nature et Progrès sont plus rares mais plus exigeants (huile de palme ou traces d’OGM interdites par exemple).
Bleu-Blanc-Cœur. Il est intéressant pour les œufs, le jambon et la volaille. Les animaux sont nourris avec de l’herbe, de la luzerne et des graines de lin, pour les denrées plus riches en oméga-3, alliés de la lutte contre les maladies cardio-vasculaires. Mails il peut aussi s’agir de plats transformés avec de nombreux additifs….
Label Rouge. Ces contrôles réguliers et des tests comparatifs certifient des qualités gustatives et des conditions de production meilleurs sur des produits non transformés.
2 – CEUX A FUIR ….. SANS HESITER :
Elu produit de l’année ou saveur de l’année. Ces labels sont purement marketing, les marques doivent payer pour figurer dans la sélection. Ils sont certes goûtés par des consommateurs mais cela ne garantit rien au niveau nutritionnel.
3 – PEUT-ON SE FIER AUX APPLICATIONS « YUCA » ET COMPAGNIE ?
Cette application est une référence pour obtenir une note sur un produit alimentaire en scannant son code-barres. Sa limite ? Elle ne prend pas en compte le degré de transformation des aliments, juste l’équilibre nutritionnel et les additifs problématiques.
Certains produits peuvent être bien notés alors qu’ils renferment beaucoup d’ingrédients. C’est important d’avoir les clés pour décrypter soi-même les étiquettes. Le point fort de ces applis (certaines chaînes de GMS comme Intermarché, Super U ou Casino proposent également la leur), c’est de proposer des alternatives mieux notées dans le même rayon pour nous aider à faire le tri. Cela a d’ailleurs incité certains industriels à réduire l’utilisation d’additifs.
Source : Femme actuelle sénior