Notre microbiote et ses milliards de bactéries recèle moult trésors. Certains nutriments aident à stimuler les bonnes bactéries. Voici lesquels mettre dans son assiette.
C’est le cas des fibres, nourriture préférée des bactéries intestinales. Ces fameux prébiotiques se trouvent dans les légumes et fruits frais, les céréales complètes et les légumineuses. En phytothérapie, le « psyllium » est l’allié par excellence du microbiote grâce à sa teneur en fibres probiotiques.
Autre atout : les polyphénols, ces antioxydants présents dans les fruits rouges, le chocolat noir, l’huile d’olive, le thé, les épices et les herbes aromatiques et es oméga
 Disponibles dans l’huile de colza, les noix, les graines de lin ou de chia, les petits poissons comme les sardines et les maquereaux, et les algues.
Reste à faire le plein d’aliments bio et crus : les fruits et légumes crus contiennent des germes vivants protecteurs qui donnent un coup de pouce à notre microbiote.
Les protéines végétales sont également bien plus protectrices que les protéines animales, une raison de plus pour cuisiner des légumineuses : lentilles, pois chiches, pois cassés, fèves…
L’intérêt de croquer dans du bon pain a été démontré par de nombreuses études. Des chercheurs suédois ont démontré que le meilleur des pains pour nos intestins serait le pain de seigle.
De leur côté, les aliments fermentés tels que la choucroute, le kéfir, le kombucha regorgent de probiotiques. Mais attention, seuls ceux vendus au rayon frais contiennent des bactéries vivantes. Les autres ont forcément été pasteurisés et n’apportent plus de probiotiques.
A l’inverse, mieux vaut limiter certains nutriments tels les acides gras saturés (dans les beurres, viandes rouges, fromages…), les acides gras trans (dans certaines margarines, viennoiseries et biscuits industriels) et les oméga 6 (huile de tournesol, maïs…) qui contrairement aux oméga 3 protecteurs, stimulent la prolifération des bactéries favorisant l’inflammation.
Modération aussi avec les sucres souvent cachés dans les produits à farine blanche, galettes de riz soufflé et céréales du petit déjeuner.
Prudence en cas de prescription de médicaments, et pas seulement avec les antibiotiques. Inhibiteurs de la pompe à proton (IPP) utilisés contre le reflux gastro-œsophagien, anti-inflammatoires, antidiabétiques et antihypertenseurs sont à utiliser en respectant strictement la posologie prescrite.
Autres alliés, de la santé en général comme du microbiote :
Â
Extrait d’un article paru dans Notre Temps