Une consommation excessive de sucre ne se repère pas uniquement à l’analyse de la glycémie ou au nombre de caries… D’autres indices montrent que l’on mange trop d’aliments à indice glycémique élevés :
1 - Fringales dès le matin : un petit déjeuner trop sucré pousse d’emblée à grignoter. Tout simplement parque qu’à jeun, l’organisme prend de plein fouet l’arrivée brutale de sucre et déclenche illico une arrivée massive d’insuline pour le balayer… ce qui provoque une hypoglycémie et par ricochet une fringale de sucreries pour vite se requinquer. C’est ainsi que 1 à 2 h après le petit-déjeuner, on se retrouve la main dans le paquet de bonbons et en route pour le cercle vicieux hyperglycémie-insuline-hypoglycémie-fringales !!!
Que faire ??
2 – Mauvaise humeur et agressivité : l’humeur de dogue n’est pas forcément liée à la personnalité ni au stress ambiant ! Une alimentation trop sucrée en est souvent la cause. D’abord parce que sous l’action de l’insuline, l’euphorie engendrée par l’apport en sucre est vite douchée, mais surtout parce que le sucre ne plaît pas du tout aux bonnes bactéries de l’intestin, là où est fabriquée 80 % de la sérotonine, neurotransmetteur de la bonne humeur. Et quand ce taux de sérotonine baisse, l’état émotionnel trinque : sautes d’humeur, addictions, agressivité…
Que faire ??
3 – Gros coups de pompe et insomnie : se sentir vidé 30 à 60 mn après le repas est typique d’une alimentation trop sucrée qui, en induisant une hyperglycémie suivie d’une hypoglycémie réactionnelle, laisse flageolant, voire somnolent. Ces yoyos glycémiques ayant aussi le chic de provoquer des réveils nocturnes (et activer la ghréline, hormone de la faim), les nuits ne peuvent être réparatrices et on se sent épuisé en permanence.
Que faire ?
4 – Manque de concentration et trous de mémoire : même si le cerveau se nourrit exclusivement de glucose (sucre issu de la digestion des glucides), toutes les sources ne lui sont pas profitables. Il a besoin d’être correctement alimenté en continu. Ce qui n’est pas le cas si on avale trop de sucres à IG élevés qui font brutalement grimper, puis chuter la glycémie (panne intellectuelle). Ni lorsque ce taux de sucre sanguin est en permanence trop élevé (troubles de la mémoire) .
Que faire ?
5 – Retour de l’acné et rides accentuées : le sucre en excès a un impact direct et visible sur la peau. Ses molécules « caramélisent » peu à peu le collagène, creusant des rides profondes. Non content d’accélérer le vieillissement, il favorise aussi des poussées d’acné sévère chez les plus de 50 ans (15 % des femmes et 5 % des hommes), notamment ceux en ayant souffert à l’adolescence.
Que faire ?
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Source : Notre Temps