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Attestée depuis 1672, cette expression tire son origine de l’Evangile selon Saint-Jean. En effet, à cette époque, la religion punissait de lapidation ceux et celles qui commettaient certains pêchés. Les 1ères pierres étaient jetées par les témoins du crime et les suivants continuaient à lapider le fautif jusqu’à ce que mort s’en suive. Jésus fut convié à participer à la sentence d’une femme adultère. Les invités l’obligèrent à choisir, pour l'éprouver afin d'avoir de quoi l’accuser :
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ne pas respecter la loi de Moïse ou ne pas respecter son engagement du pardon. Jésus répondit alors : "que celui qui n'a jamais péché lui jette la 1ère pierre". Aucune des personnes présentes n’étant libre de péchés, la femme fut épargnée et pardonnée. De là , vient l’expression qui de nos jours ne concerne plus la condamnation à mort mais seulement une critique.
Une variante est apparue au milieu du XVe siècle où l’on disait "jeter des pierres dans le jardin des voisins" pour les accuser de quelque chose.
